La sentinelle du Danube: Repartir sans flotteurs

samedi 28 juillet 2007

Repartir sans flotteurs

Repartir sans flotteurs, dit le commandant, mais vous n'y songez pas, mon cher.

Aucun commentaire:

La « sentinelle du Danube », métaphore empruntée au Journal des Voyages publié fin XIXe, début XXe, permet de situer ces photographies dans une récréation géographique faisant la part belle aux grandes aventures populaires de terre et de mer de par le monde.

Comment ne pas évoquer ici le rôle de l’opérateur comme sentinelle d’un passé mystérieux prenant sa source dans les arcanes des jeux enfantins pour transformer, au travers des figurines de l’enfance, les récits de quelques griots, en contes fantastiques mêlant dessins, peintures, clichés retouchés. C’est tout un univers re-créé au travers de codes esthétiques liés à la photographie comme la symbolique du studio Harcourt, aux illustrations au trait anglais, à la peinture allemande.

Le Danube qui prend sa source dans les profondeurs de la forêt noire illustre bien cet état d’esprit mélancolique et sombre qui ressort de ces images.

Tout de même !

Hommage au Journal des Voyages dont la lecture fréquente durant mon enfance a bien des années plus tard inspirée cette partie de mon travail présentée dans ce blog .
Je n'oublie pas de citer ses auteurs connus et moins connus : Paul d'Ivoi , capitaine Danrit , louis Boussenard , Victor Forbin , Conan Doyl , Harry de Windt , Guy le Mouenne , G de Wailly et tant d'autres .
Et aussi hors JDV , HP Lovecraft et Ray Bradbury .